Les dashcam ont d’abord habillé les pare-brise des conducteurs professionnels de véhicules à 4 roues, avant de se vulgariser rapidement pour être aujourd’hui courantes chez les particuliers également. Cette caméra embarquée est des plus utiles pour apporter des preuves fiables en cas de litiges. Il est par exemple à noter que certaines compagnies d’assurance proposent des réductions aux particuliers qui possèdent ce type de boîte noire embarquée. Nous vous donnons ici les principaux critères sur lesquels baser votre choix, pour un équipement de qualité.

La connectivité : un point important pour le confort d’utilisation

Les modèles de dashcam qui disposent d’une bonne connectivité sont à prioriser. Une bonne dashcam permettant une connectivité via Bluetooth ou WIFI offrira un confort d’utilisation supérieur et de meilleures possibilités d’utilisation. Pouvoir relier cette caméra embarquée à votre smartphone par des applications notamment facilite par exemple énormément la lecture des enregistrements, de même que la sauvegarde des vidéos.

Le détecteur de chocs

Le détecteur de choc dont est équipée une bonne dashcam n’est pas un simple accessoire. Il est recommandé de ne pas acheter les modèles qui n’en disposent pas. C’est en effet le détecteur de chocs qui permet de déclencher la sauvegarde des images et vidéos de manière automatique. Choisir une caméra embarquée qui n’est pas dotée d’un détecteur, c’est se contraindre à un déclenchement manuel des sauvegardes, ce qui représente une nette diminution de l’efficacité et de l’utilité de la dashcam.

La focale de la dashcam

Pouvoir disposer d’une vision globale avec votre dashcam reste une nécessité pour la prise de vidéos utiles. L’angle de prise de vue est de fait un critère déterminant. Sur le marché, la majorité des modèles disposent d’un angle de vision relativement satisfaisant, c’est-à-dire 160 ° environ. Il faudra donc veiller à acquérir une dashcam disposant au moins de cet angle. La largeur de vue reste en réalité le critère de choix le plus impératif, tandis que les autres points dépendent un peu plus de l’utilisation que vous faites de votre véhicule.

Des options additionnelles comme la vision nocturne ne sont par exemple pas indispensables, mais constituent un plus appréciable si vous utilisez votre véhicule régulièrement pour des sorties ou des déplacements de nuit.

Pour certaines marques de dashcam, une seconde caméra qui se trouve derrière le boîtier permet d’offrir une vision de l’intérieur du véhicule également. Cela peut être utile pour souligner éventuellement le sérieux du conducteur en cas d’incidents, ou pour déterminer s’il est également fautif en raison d’un manque de concentration par exemple.

Enfin, pour certains modèles, la possibilité de connecter différentes caméras à un système unique permet de disposer d’enregistrements plus complets incluant l’arrière du véhicule. C’est notamment le cas pour les appareils permettant d’assurer une surveillance sous plusieurs angles, dans les parkings par exemple.

La géolocalisation

Une dashcam disposant d’une puce GPS pour dater et localiser les images enregistrées lors d’un sinistre reste le meilleur choix. Toutes les caméras embarquées ne sont pas dotées de cette option.

La qualité d’images

Enregistrer les images, ce n’est pas tout. Il faut encore que la qualité des enregistrements soit suffisante pour que ces derniers se révèlent utiles. Des détails infimes perçus à l’image peuvent parfois faire la différence pour innocenter en cas de litiges. Il est donc préférable de miser sur des appareils présentant une résolution optimale d’image. Une résolution full HD 1 920 x 1 080 est par exemple idéale.

Veillez en définitive à faire le choix d’une marque dont la réputation est établie en termes de qualité de construction. La dashcam est en effet exposée à des conditions de température parfois exigeantes, et son support doit également être suffisamment solide pour résister aux multiples manipulations que vous ferez au fil du temps.